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tention du gouvernement de son pays et celle de ses compatriotes sur le sort des races maudites de la Péninsule : à cet effet, il publia un petit livre que l’on chercherait en vain dans nos bibliothèques^[1]. La partie qui est consacrée aux Cagots de l’Espagne et de la France n’est autre chose que la traduction, quelque peu abrégée, du chapitre de P. de Marca. Après avoir rapporté les opinions diverses qui ont cours sur leur compte, il conclut que les Cagots ne sont pas lépreux, et que tout leur crime est d’avoir eu pour ancêtres, dans des temps fort reculés, des Maures ou des Juifs : « ce qui n’empêche pas, dit l’auteur, qu’ils ne soient plus anciens chrétiens que le plus grand nombre de ceux qui leur donnent, dans l’intention de les flétrir, ce nom de Cagots, comme pour leur jeter à la face le reproche d’une conversion récente^[2]. »

Ramond, qui visitait les Pyrénées en 1787, consacre un chapitre de sa relation^[3] aux goitreux et aux Cagots, qu’il confond. Après quelques considérations générales sur le crétinisme des Alpes et des Pyrénées, l’auteur aborde l’histoire des Cagots, des Cacous, des Coliberts et des Gahets, qu’il retrace succinctement d’après Bullet, du Cange, Court

↑ Apologia por los Agótes de Navarra, y los Chuetas de Mallorca, con una breve digresion á los Vaqueros de Asturias, escrita por D. Miguel de Lardizabal y Uribe, de la Real Academia Geográfico-Histórica de Caballeros de Valladolid. Madrid mdccxxxvi. Por la Viuda de Ibarra, Hijos y Compañia. Un volume petit in-8 espagnol, de 139 pages, plus le titre.
↑ « Con que en suma los Agótes no son leprosos, no tienen mas delito que descendor muy á la larga de Moros, ó de Judios ; y sin embargo de ser Christianos harlo mas viejos que muchísimos que los desprecian, hasta este nombre se le da por ignominia, como para echarles en cara una conversion reciente. » Pag. 13.
↑ Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à des Observations sur les Alpes, insérées dans une Traduction des Lettres de W. Coxe, sur la Suisse (Par M. Ramond de Carbonnieres). À Paris, chez Belin, m. dcc. lxxxix. deux parties in-8 ; chap. xi : Goitreux de la Vallée de Luchon. Histoire des Cagots, pag. 204-224. — À Liege, chez Dumoulin, m. dcc. xcii. in-8 ; pag. 175-192.

[1] Apologia por los Agótes de Navarra, y los Chuetas de Mallorca, con una breve digresion á los Vaqueros de Asturias, escrita por D. Miguel de Lardizabal y Uribe, de la Real Academia Geográfico-Histórica de Caballeros de Valladolid. Madrid mdccxxxvi. Por la Viuda de Ibarra, Hijos y Compañia. Un volume petit in-8 espagnol, de 139 pages, plus le titre.

[2] « Con que en suma los Agótes no son leprosos, no tienen mas delito que descendor muy á la larga de Moros, ó de Judios ; y sin embargo de ser Christianos harlo mas viejos que muchísimos que los desprecian, hasta este nombre se le da por ignominia, como para echarles en cara una conversion reciente. » Pag. 13.

[3] Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à des Observations sur les Alpes, insérées dans une Traduction des Lettres de W. Coxe, sur la Suisse (Par M. Ramond de Carbonnieres). À Paris, chez Belin, m. dcc. lxxxix. deux parties in-8 ; chap. xi : Goitreux de la Vallée de Luchon. Histoire des Cagots, pag. 204-224. — À Liege, chez Dumoulin, m. dcc. xcii. in-8 ; pag. 175-192.

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