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femme, Catalina Josefa Zaldúa, furent obligés d’intenter devant le tribunal ecclésiastique de Pampelune, aux habitants d’Arizcun, pour obtenir d’être admis, sur le même pied que ceux-ci, à la participation des cérémonies de l’Église. Ce procès, commencé le 11 août 1840, se termina le 28 septembre 1842, par une sentence qui donna gain de cause aux Cagots. Leurs adversaires interjetèrent appel par devant l’évêque de Calahorra et son tribunal ; mais ils ne furent pas plus heureux, et le 15 mars 1843, le notaire D. Vicente Munuca signifia à D. Angel Ustariz, curé d’Arizcun, la sentence qui confirmait celle du 28 septembre. Les souffrances des Agots du Baztan, du moins au point de vue légal, sont donc maintenant du domaine de l’histoire.