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dans la Lvne

aſſez peſans : Car ie me perſuaday que par ce moyen, ie rendrois vn homme capable de voler, & de ſe faire porter où il voudroit ; ſans qu’il y euſt rien à craindre pour luy. En effet, comme i’eus bien reſvé là deſſus, ie reconnus par eſpreuue, que pluſieurs de ces oyſeaux eſtans joints, ſeroient aſſez forts, pour enleuer auec eux vne charge de peſanteur conſiderable. Ie n’y voyois que cét obſtacle, qu’il ſeroit impoſſible de s’eſleuer tous enſemble à meſme temps, pource que le premier qui voudroit prendre ſon vol, ne le pouuant, à cauſe du poids trop lourd, ſe rebutteroit incontinent ; le ſecond en ferait autant, puis le troi-