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L’homme

ſtois déja eſchappé d’eux vne fois. Pour empeſcher donc que le meſme ne m’aduint on fit faire exprés vne chaire de bois, où i’eſtois cōme enchaſſé, n’ayant de tout le Corps que la teſte libre. Quatre eſclaues me chargerent ſur leurs eſpaules, comme quelque inſigne Criminel, pour me mener, à ce que i’appris, pardeuant vn de leurs Mandarins, ( ils appellent ainſi en leur langue les principaux Gouuerneurs, & Intendans de Iuſtice) qui ſe tenait à deux iournées de là en vn de ſes Palais, eſloigné ſeulement d’vun lieuë de la fameuſe Ville de Paquin, que les Chinois nomment communément Suntin.

Bien que ie ne peuſſe aucunement entendre leur langue, ie ne