Page:Francis Godwin - L'homme dans la lune, 1648.djvu/183

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
164
L’homme

m’obſeruoient auec ſoin, s’en venoient à moy ſerrez enſemble, & qu’ils ne pouuoient croiſer, ny empeſcher mon chemin, ie tiray de longue, & leur monſtray pour m’échapper d’eux, vne belle paire de talons. À quoy m’obligea particulierement encore le grand deſir que i’auois de mettre mes ioyaux à couuert, me doutant bien qu’ils me les oſteroient, ſi ie n’y donnois ordre.

Ainſi deuenu plus diſpos qu’on ne ſçauroit croire, ie diſparus d’eux ſi promptement, qu’ils n’auraient iamais ſçeu m’atteindre, euſſent-ils eſté montez ſur des cheuaux Zebras. I’addreſſay ma courſe vers vn petit bois-taillis extremement touffu, où ie fis vn