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dans la Lvne.

eurent, qu’il me feroit impoſſible de m’eſchapper d’eux, quelque fin que ie fuſſe. Tout le contraire arriua pourtant ; car alors me ſouuenant des aduis de Pylonas, touchant l’vſage de mes pierres, ie les mis premierement enſemble, auec ce peu de ioyaux qui m’eſtoient reſtez de ceux que i’auois apportez des Indes, & les noüay toutes dans mon mouchoir, à la reſerue du plus petit de mes Ebolus.

Ie trouuay moyen d’appliquer celuy-cy à mon corps, de telle ſorte qu’il n’y auoit que la moitié de l’vn des coſtez de la pierre, qui me touchât à la peau, d’où il aduint que ie me ſentis auſſi moins peſant de la moitié qu’à l’accouſtumée. Alors voyant que mes Gens, qui