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L’homme

ma Machine. Mais le neufieſme, quand ie commençay d’approcher des nuës, ie pris garde qu’elle s’en alloit inſenſiblement fondre vers la Terre.

Ie me vis alors en vne eſtrange peine, & hors de moy-meſme, de crainte que i’eus que mes oyſeaux, n’ayant pas la force de me porter, pour eſtre diminüez de nōbre, ne fuſſent contraints de ſe precipiter en terre, & de m’entrainer par conſequent auec eux. Cela me fit juger qu’il eſtoit temps, ou iamais, de me ſeruir à ce beſoin de mon Ebolus ; C’eſtoit, comme i’ay dit cy-deuant, vne des pierres qu’Irdonozur m’auoit donnees, laquelle i’appliquay contre ma chair nuë,