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dans la Lvne.

cune rencontre de ces Hommes aériens, que i’auois veus en montant. Comme ie n’eus donc ny cet obſtacle, ny aucun autre embarras, ie fis vne diligence incroyable, dont i’attribuay la cauſe à mes ſeuls oyſeaux ; car il n’eſt pas à croire combien eſtoit grande l’impatience qu’ils auoient, de retourner en terre, en vne ſaiſon où l’attraction de cét Élément, beaucoup plus forte que celle de la Lune, les haſtoit d’aller d’vne façon eſtrange. Dequoy ie m’eſtonnois d’autant plus, qu’en ayant perdu trois, ie ne deuois apparamment eſperer d’aller ſi viſte. Les huit premiers iours ils tinrent ſans ceſſe le deuāt, & m’emporterent agilement auec