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L’homme

ſeruirent extremément, comme il ſe verra bien-toſt.

Apres que i’eus donné à Pylonas le dernier Bazo las manos, en la preſence d’vne prodigieuſe foule de peuple, expreſſement aſſemblé pour me voir partir, ie laſchay les reſnes à mes oyſeaux ; qui prenans leur vol d’vne grande ardeur, m’enleuerent à l’inſtant à perte de veue : Le meſme m’aduint icy, qu’à mon premier Voyage : ie n’eus iamais ny faim ny ſoif, que ie ne fuſſe arriué à la Chine, ſur vne haute Montagne, eſloignée d’enuiron trois lieues de la grande Ville de Pequin.

I’acheuay mō voyage en moins de neuf iours ſans faire depuis au-