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L’homme

res que celles des autres, ſelon les influences, ou plus, ou moins fauorables à leur naiſſance.

Comme c’eſt donc parmy eux vne Loy irreuocable, de ne faire iamais aucun Meurtre ; ſi par la taille & la mine, ou par d’autres indices du corps, ils remarquent qu’il en ayt quelques vns naturellement enclins au Vice, ils les enuoyent à la Terre, par vn moyè que ie ne ſçaurois dire, & les changent à d’autres Enfans, auant qu’ils ayent le pouuoir ou l’occaſion de faire du mal. Mais il ne faut pas ſur tout, qu’ils bougent du lieu où l’on les a mis, que l’air de la Terre ne leur ait premierement rendu le tein, d’vne couleur pa-

reille