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L’homme

plus eſtrange, qu’en l’autre Hemiſphere de la Lune (i’entends l’oppoſite à celuy où ie me rencontray) durant le cours de la demi-Lune, ils ne voyent ny le Soleil, ny la Terre ; bien que toutes-fois ils ne laiſſent pas d’auoir vne maniere de clarté, preſque pareille, comme ils la dépeignent à celle de noſtre Lune ; ce qui ſemble proceder de la naturelle ſituation des Eſtoilles, & des autres Planetes, plus proches d’eux que de nous.

I’ay maintenant à vous dire, qu’il ya trois differans degrez de vrays Lunaires.

Le premier eſt de ceux dont la hauteur ſurpaſſant la noſtre, eſt