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dans la Lvne

qu’il receut toutes enſemble, auec autant d’admiration que de ioye, pour n’en auoir veu iuſques alors que peu de ſemblables.

I’en offris apres cela quelques autres, tant à la Reyne qu’au Prince, & en voulus donner auſſi à pluſieurs de la Compagnie. Mais Pylonas leur deffendit d’en prendre, ſoit qu’il creut, comme i’ay ſçeu depuis, que c’eſtoit là tout ce que i’en auois, ſoit que ce fut ſon deſſein qu’on les gardaſt pour Irdonozur ſon ſouuerain Seigneur. Ces choſes s’eſtant ainſi paſſées, il m’embraſſa, pour vn teſmoignage de ſon amitié puis il ſe mit à me demander par ſignes, beaucoup de choſes, auſquelles ie reſpondis