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de lui demander avis sur ce qu’il aurait à faire dans le cas d’une rupture entre les deux puissances ; lui intimant que nous étions tous sujets Britanniques, et que nous allions commercer sous le pavillon Américain. Après quelques momens de réflexion, Mr. Jackson lui dit, “que nous allions former un établissement mercantile au risque de notre vie ; que tout ce qu’il pouvait nous promettre, c’était que, dans le cas d’une guerre entre les deux puissances, nous sérions respectés comme sujets et commerçants Anglais.” Cette réponse parut satisfaisante, et Mr. M‘Kay crut n’avoir plus rien à appréhender de ce côté-là.

Le vaisseau dans lequel nous devions nous embarquer était le Tonquin, navire du port, de deux cent quatre-vingt-dix tonneaux, commandé par le Capitaine Thorn, qui avait vingt-un hommes d’équipage. Le nombre des passagers était de trente-trois. Voici les noms des uns et des autres :

PASSAGERS.
PROPRIÉTAIRES.
Alexander M‘Kay, Robert Stuart,
Duncan M‘Dougall, James Lewis,
David Stuart,