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CHAPITRE V
m. le comte d’artois
… Prince aussi beau que le jour,
Et tel que, des beautés qui régnaient à la cour
La moitié lui portaient envie,
L’autre moitié brûlait pour lui d’amour.
La Fontaine, Joconde.
Les hommes, souvent injustes à l’égard les uns des autres, le sont bien plus encore à l’égard de ceux qui sont destinés à les gouverner. Ils ne leur pardonnent pas des défauts tolérés tous les jours dans la société ; ils ne voudraient les voir que parfaits. Je suis loin d’approuver les égarements de M. le comte d’Artois, ses nombreuses infidélités envers une compagne aussi douce que respectable ; je me borne à dire que s’il ne fût né prince et qu’il eût été confondu dans la foule, on s’en serait à peine aperçu.
Sur la fin de son séjour en France, les gens qui tra-