en 1788, par l’appartement du maréchal de Duras, situé au haut de l’escalier de marbre, et qui, par un dégagement, donnait dans la salle des Cent Suisses. Le maréchal, malade alors, fut obligé de se retirer dans une petite garde-robe.
Je n’aurais point parlé de cette circonstance si je ne croyais que cet appartement fut celui de madame de Maintenon. J’ai toujours vainement demandé quelles étaient les pièces qu’elle avait occupées ; je n’ai rien pu découvrir, et les mémoires du temps ne s’expliquent pas d’une manière précise. Je n’ignore pas qu’une lettre, datée de Fontainebleau, le 16 mars 1688, et adressée à madame de Saint-Géran, nous apprend qu’elle y occupait l’appartement de la reine. « Toutes vos nouvelles, lui écrit-elle, grossissent à plaisir les objets ; ce n’est que par occasion, et en attendant, que j’occupe l’appartement de la reine, aussi n’y ai-je mis que des meubles très-simples. » Mais, comme elle le dit elle-même, ce n’était que temporairement, et à Fontainebleau ; et rien ne prouve que dans les autres maisons royales, et spécialement à Versailles, elle ait eu la même habitude. Le contraire paraît à peu près certain. Or, les appartements de la reine exceptés, ceux au-dessous des cabinets du roi ne pouvaient lui convenir. Nous lisons, en effet, que la foule des courtisans se rendait sur son passage ou dans son antichambre pour solliciter sa faveur ou obtenir un regard du monarque lorsqu’ils sortaient l’un ou l’autre ; et cette foule aurait à peine trouvé