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Non certes, l’humanité n’y gagnerait rien et elle y perdrait la sécurité, la liberté et jusqu’à l’espérance.

Ce sont là des considérations de nature à toucher fortement, je crois, la nation américaine si énergique, si maîtresse d’elle-même et si jalouse de son indépendance.

Tous les partis en France, socialistes, nationalistes, radicaux, sont unis dans une même pensée, dans un même sentiment, dans une même intention : libérer l’Europe en brisant le formidable instrument d’oppression que l’Allemagne a forgé et qui, depuis quarante ans, pèse d’un poids inique sur notre vieux monde.

Tel est notre devoir envers la France, envers nos alliés, envers nous-mêmes. Il s’impose à nos socialistes aussi impérieusement, pour le moins, qu’à tout autre des partis politiques et sociaux, maintenant unis et confondus.

Ce devoir que nous accomplirions jusqu’au bout à travers les plus terribles épreuves, au prix des plus cruels sacrifices, ce devoir sacré, comment songerions-nous à nous y soustraire, alors que pour nous en acquitter, il nous suffira d’un effort, rude sans doute, terrible peut-être, mais heureux et déci-