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AU DIRECTEUR DU « CLARION »
DE LONDRES


RÉPONSE


15 avril 1915.


Cher Confrère,

Je l’ai dit très haut dès le début de la guerre ; je ne puis que le répéter :

Les alliés doivent à l’Europe entière et se doivent à eux-mêmes de poursuivre la guerre libératrice jusqu’à l’étouffement complet des aspirations pangermanistes qui ont troublé l’Europe pendant quarante ans.

Il leur faut, au prix des plus cruels sacrifices, détruire jusque dans ses racines la puissance militaire de l’Allemagne et de l’Autriche allemande.