Page:France - Sur la voie glorieuse.djvu/30

Cette page a été validée par deux contributeurs.

héros, aimons-les comme des enfants. Grâce à eux, la patrie n’est plus en danger.

Pourtant leur tâche n’est pas encore tout entière accomplie. Ils ont porté à l’Allemand des coups dont il périra ; mais l’ennemi, blessé à mort, est encore redoutable. Tout n’est pas fini. Que les braves se réjouissent ! Il y aura encore des périls à courir, des victoires à remporter. Songez que le colosse allemand qui chancelle, il s’agit maintenant de l’abattre ; il s’agit de détruire la formidable machine militaire construite par les Barbares en quarante années d’une paix traîtresse.

Pour obtenir un si grand résultat et si nécessaire, il faut que la France donne de toutes ses forces, forces militaires, forces financières, forces industrielles, forces matérielles et forces morales. Cette guerre n’est pas seulement une guerre d’armées, c’est une guerre de nations. Il faut que notre nation s’y jette toute !

De notre courage et de notre persévérance dépendent notre sort et le sort du monde. Que tous les Français rivalisent de zèle, que tous fassent leur devoir, et le devoir en ces circonstances est sans bornes. Que tous se sacrifient, que tous se dévouent, corps et biens, tous, administrateurs civils, fonction-