nelles, de quelles bénédictions vous serez comblés pour l’avoir accomplie ! Vous aurez assuré le salut et la grandeur de votre patrie, vous aurez délivré l’Europe d’une menace insolente et d’un perpétuel danger. Vous aurez permis aux dirigeants et aux foules de cette vaste partie du monde d’approcher de la justice, de l’inaccessible justice, ou du moins de marcher dans ses voies : vous aurez détruit l’oppression, rendu l’Alsace et la Lorraine à la France, le Schleswig au Danemark, Trente et Trieste à l’Italie, ressuscité la Pologne, rétabli l’indépendance et le droit des peuples, fondé une Europe harmonieuse, permis la conclusion d’une paix stable, assise sur le droit et la raison, une paix vraie, une paix paisible. Et vous serez chers à vos proches et grands dans l’histoire.
Oh ! que le feu sacré de nos foyers aille par la nuit froide et sombre vous porter, dans la tranchée, sa chaleur bienfaisante et brille allègrement dans vos cœurs !