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lieue, et est situé sur l’autre rive du Jaudy. De ce mariage naquit d’abord une fille, Catherine ; Yves vint ensuite, puis deux autres filles, et enfin un deuxième garçon dont il y a quelques traces dans l’histoire du Bienheureux, sans que l’on sache au juste ce qu’il devint plus tard. Le manoir de Kermartin, où naquit le glorieux saint dont nous voulons esquisser la vie, existait encore il y a un demi-siècle à peine. Il se compose, dit le chevalier de Fréminville, « d’un seul corps de logis dans lequel on entre par une porte en ogive. À droite de l’entrée est la chambre qu’habitait saint Yves. On y voit encore le lit dans lequel il mourut. Les fenêtres qui éclairent la chambre sont garnies extérieurement de fortes grilles en fer. Au-dessus est une autre chambre, éclairée par deux grandes fenêtres à croisées de pierres. À gauche de l’entrée, est la grande salle ou salle d’honneur. Son toit et son plafond sont depuis longtemps écroulés. Cette salle a aussi deux grandes fenêtres à croisées de pierres. » — (Antiq. des C.-d.-N.)

On regrettera toujours que cette maison n’ait pas été restaurée dans sa forme primitive ! Mais, en 1830, on songeait peu à conserver les vieux monuments-