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du XVIe siècle, merveilleusement fouillé. Parmi les fleurs et la faune bretonne qui l’animent, sont représentés à la tombée des arcades ogivales, d’abord les deux premiers martyrs de la Bretagne, les illustres enfants nantais, Donatien et Rogatien ; puis les fondateurs des sept évêchés bretons, qu’on appelait au moyen-age les sept saints de Bretagne, savoir : Saint Samson, de Dol, terrassant un lion ; saint Pol de Léon avec sa cloche ; saint Corentin pêchant un poisson ; saint Tugdual avec son dragon ; saint Melaine, fendant une tour d’où s’échappent deux voleurs convertis ; saint Paterne portant une église ; saint Malo avec son navire, et saint Brieuc salué par deux loups.

Ces statues sont accompagnées d’autres qui leur forment comme une cour d’honneur : Saint Salomon, patron de l’église de la Martyre et roi de la petite Bretagne au IXe siècle, habillé en costume du XIVe ; saint Gildas, le Jérémie breton et notre premier historien, il tient en mains un livre célèbre : Les malheurs de la Bretagne ! Judicaël, autre roi de notre pays, l’ami de saint Eloi, avec lequel il signa un traité de paix au nom de Dagobert, roi de France.

Pour couronner le tout, six anges aux ailes dé-