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de Jean V. Il eût été d’un plus bel effet encore dans la chapelle du Duc.

Tel qu’il est, après un travail de trois ans et une dépense de près de cent mille francs, le nouveau tombeau de saint Yves, en pierres blanches comme le premier, se compose d’un coffre tumulaire ou sarcophage posé sur une base du plus beau granit breton. La statue du saint, que tous admirent comme un chef-d’œuvre, est en marbre blanc. Il y est représenté couché, près de rendre le dernier soupir. Ses yeux sont fixés sur le ciel ; deux anges soutiennent la pierre sur laquelle repose sa tête, et le lion du courage et de la force est étendu à ses pieds. Autour se déroule la suite des personnes avec lesquelles notre saint a été en plus intimes relations. D’abord le père et la mère du Bienheureux, Rivoalon le ménétrier et sa femme, que saint Yves avait comme adoptés avec leurs enfants ; puis Philippe de Valois, Clément VI, Charles de Blois avec l’archidiacre Maurice, Guy Morel son confesseur, et Catel Autret la jeune miraculée de Plestin ; enfin Jean V et Monseigneur Bouché, fondateurs des deux monuments de notre saint.

Le couronnement est un édicule dans le style