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lumière du ciel aux aveugles, la santé aux malades et la vie aux morts. La langue des muets est déliée, la chaîne du captif est brisée, les torrents sont arrêtés, comme divisés et séparés en deux par un puissant mur d’airain.

Les incendies sont éteints, la fureur de la mer s’apaise, les hydropiques se désenflent et la paralysie disparaît.

Pendant qu’il tient l’hostie élevée, on la voit s’entourer d’une brillante lumière, et l’enfant mort dans le sein de sa mère recouvre miraculeusement la vie.

Un pauvre, le plus répugnant à voir, reçoit l’hospitalité dans sa maison ; il s’asseoit à sa table et mange avec lui, et au moment où ce pauvre va sortir, on le voit environné d’une clarté éblouissante.

Un homme est renversé sous la roue d’un moulin, on l’invoque, la chute rapide de l’eau s’arrête ; on retire le malheureux et il n’a reçu aucun mal.

Le Souverain Pontife est affligé d’une fièvre ardente, et l’on croit qu’il va mourir. On invoque saint Yves pour lui et il recouvre subitement la santé.

Le démon est chassé ; la peste qui infectait l’air est repoussée. La fureur de l’ennemi est apaisée et les ravages de la guerre sont arrêtés.