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dans les conseils qu’il donnait, et portait joie et consolation à tous les opprimés.

Tout ce qu’il entreprenait, il le faisait avec un soin remarquable, s’appliquait à apaiser les discordes et ne cherchait jamais à tirer vengeance des injures qu’il recevait.

Sur ses traits, c’était toujours la même gaîté, dans son âme, la même constance : aucune adversité ne décourageait ses desseins ; rien n’assombrissait les traits de son visage.

Il parcourait avec assiduité tout le pays de Tréguier, prêchait au peuple, en allant comme en venant, toujours revêtu d’un habit bien pauvre, mais recevant un éclat extraordinaire des miracles qu’il opérait.

Gloire, honneur et puissance au Christ que nous prions, par les miracles insignes de saint Yves, de nous donner la joie du ciel.

II. — Gaude, terra Franciæ. (Hymne de la même époque).

Réjouis-toi, terre de France, et toi surtout pays de Bretagne, qui nous as donné saint Yves, d’une de tes plus nobles familles.

De même qu’un ruisselet bien-aimé de tous,