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Ce modeste travail, il n’est pas besoin de le dire, n’a nullement la pensée de surpasser, ni même d’égaler ceux qui ont déjà été publiés sur saint Yves. Comme M. Ropartz, qui restera toujours le véritable historien de notre grand saint, nous puiserons, dans ce riche fonds de l’Enquête de canonisation qui n’était qu’imparfaitement connu de son temps ; et puisque la fin de ce siècle est comme une heureuse résurrection du culte de saint Yves, on me pardonnera, je l’espère, de donner au public une vie que j’ai étudiée sur les lieux mêmes, dans ce pays de Tréguier, où tout parle encore, même aux yeux, de sa science, de son zèle et de son ardente charité pour les pauvres, et que Dieu a illustré par les miracles les plus éclatants.

Il était réservé à Mgr Bouché, notre éminent Évêque, qui parle la langue de saint Yves, de réhabiliter son tombeau profané par des mains étrangères, dans nos jours de malheurs. Les Bretons lui en seront toujours reconnaissants.