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élégant mais avec changement de style. De ces deux villes, la dévotion à saint Yves s’étendit dans toutes les campagnes environnantes. Ainsi la même année où s’élevait la chapelle de saint Yves à Nantes, François II ayant fondé à Guérande un couvent de l’Ordre des Frères-Prêcheurs, voulut que l’église de ce couvent fût dédiée à saint Yves. C’est Guillaume de Malestroit, évêque de Nantes, qui en fit la dédicace le 16 septembre 1441.

À Guingamp, l’ancienne cellule du pieux reclus Auspice ou Hostis, fut remplacée par une chapelle dédiée à saint Yves, sur les bords du Trieux. Les Carmélites ayant obtenu d’occuper ce terrain y ont bâti un monastère, mais la chapelle a toujours conservé saint Yves pour patron ; et aujourd’hui que tout a disparu, monastère et chapelle, le quartier a retenu le nom de notre bienheureux. Dans les temps derniers, en 1852, une association ouvrière s’étant établie dans cette ville, elle a voulu rendre hommage à la charité bien connue du saint breton, et c’est le nom de saint Yves que porte cette pieuse confrérie.

Avant d’aller plus loin dans la diffusion du culte de saint Yves, nous devons dire un mot de la belle verrière de Moncontour, don probablement de