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PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION


Nous sommes trop éloignés du temps de saint Yves pour connaître les détails de sa vie. Il ne nous reste, pour cela, que les documents écrits et la tradition toujours vivace au pays de Tréguier, sur le saint qui en fait la principale gloire.

Le procès-verbal de sa canonisation, ou du moins une copie assez exacte, trouvée comme par miracle chez un libraire de Leipsick il y a une vingtaine d’années, quelques légendes de bréviaires présentées sous une forme ou une autre, suivant la piété ou le but proposé dans la composition de son office ; son testament, écrit sur la muraille d’abord, puis sur une toile dans l’église de Minihy-Tréguier ; quelques feuillets de son bréviaire avec les restes du manoir de Kermartin et ses reliques pieusement conservées dans le trésor de la cathédrale de Tréguier ; c’est à peu près ce qui nous reste de cet homme merveilleux dont la sainteté a jeté un si