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saint Yves et l’enfant revint à la vie. Il est venu lui-même témoigner de ce prodige, dont tout le monde du voisinage l’avait instruit, et la maison ou il habitait a toujours une statue du bienheureux sur sa façade : elle porte le nom de Toul-ar-voen.

Pareil miracle fut opéré pour Jean, fils de Pierre le Corre, de Lanmeur, qui était tombé sous la roue d’un moulin, à Morlaix ; pour Jean, fils de Jeanne le Vau, de la paroisse de Pleubian, qui s’était noyé dans une fontaine, et un autre enfant tué d’un coup de pied de cheval. Ils furent ressuscités par la protection de saint Yves, ainsi que six autres dont il est question dans l’enquête de canonisation, sans parler d’une dizaine de pauvres femmes qui n’ont dû qu’à l’intercession du saint prêtre, de conserver et de mettre au monde en vie, les enfants morts dans leurs seins. Nous allons continuer de rapporter, en abrégé, quelques autres miracles encore opérés sur le tombeau du bienheureux.

Une femme, de la paroisse de Plestin, Catherine Autred, avait été frappée d’une paralysie complète. On la porta sur le tombeau du saint où elle passa sept semaines à prier avec beaucoup de ferveur. Comme elle n’obtenait pas cependant sa guérison, malgré ses supplications et ses larmes, on l’attacha