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droit où est adossée la toile du testament de saint Yves, due aux soins de Mlle de Parthenaye.

Ce testament était jusqu’au XVIIIe siècle tracé sur l’enduit du mur, et les anciens se souviennent encore d’en avoir vu les caractères à moitié effacés. Une avenue de hautes futaies faisait communiquer cette chapelle avec le manoir de Kermartin, et la maison contiguë a été remplacée au XVIe siècle par la belle construction qui n’en est séparée que par le chemin, et qu’on appelle toujours la maison du chapelain : ty cir chapalan. Elle est précédée d’une cour spacieuse où l’on entre par deux portes en ogives, l’une pour les voitures et l’autre pour les piétons. Quatre tourelles la flanquaient aux angles, et l’une d’elles donnait entrée sur le grand courtil, où l’on voit toujours le pigeonnier, avec le chemin de la fontaine, une des plus belles sources du pays.

Au côté nord de la chapelle et presque au chevet, on distingue les armes de Coetquis ; aux clefs de voûtes, quatre autres écussons, dont deux entièrement frustes. Les deux autres sont de Lantillac et de Traouwas. Ce sont sans doute les seigneurs qui ont fourni aux dépenses nécessaires pour la restauration de 1480. Jean de Coetquis