Comme écrit notre Molière,
Le temps, amis lecteurs, ne fait rien à l’affaire ;
Enfin, Elvire se réveille :
Le supplice va-t-il recommencer ? Mais non,
Elle ne souffre plus, ivresse sans pareille,
Elle ne souffre plus : seulement, dans l’oreille
Quelque chose la chatouille. Quoi donc ?… Voyons…
Ce quelque chose est un flocon,
Non pas de neige,
Mais de coton.
Cela tenait du sortilège !
Votre surprise, amis lecteurs, s’explique assez ;
Mais j’abrège
Voici ce qui s’était passé :
Un oiseau, s’envolant près d’Elvire, la vit, —
Qui cherchait où bâtir son nid ;
Ce recoin doux, et rose, et chaud, semblait propice :
D’un brin de laine recueilli
Aux haies où broutent les brebis
Il commença son édifice…
Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/115
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.