rien, sans doute n’était-il pas mauvais qu’on le remarquât, et tant pis pour qui aura souri de la remarque !
— Mais où personne, suppose-t-on, n’aura l’idée de sourire, c’est quand il est fait allusion à certaines difficultés matérielles de Monsieur de la Palisse et à l’obligation où il se trouva de vendre sa maison ; on a cru devoir ajouter à ce propos :
L’observation est judicieuse et se trouvera exactement vérifiée parce qu’il s’agit de l’honnête Monsieur de la Palisse ; mais sans doute n’était-il pas mauvais non plus que l’on remarquât — lorsque tant d’audacieux aigrefins, tant d’agents d’affaires aventureux et véreux s’ingénient et s’enrichissent à vendre ce qui ne leur appartient pas, — que Monsieur de la Palisse mit en vente une maison dont il était réellement le propriétaire.
Et c’est ainsi qu’au fur et à mesure que l’on rassemble les traits du caractère de Monsieur de la Palisse se précise davantage et s’épanouit sa figure loyale, l’honnête visage d’un homme qui hait plus que tout au monde toute duperie et tout faux semblant.
Il y a un mot qui n’existait pas du temps de M. de la Palisse, mais si le mot n’existait pas, la chose existait et a toujours existé, c’est le