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Cette famille contient des genres dont le nombre est fort considérable ; mais la première section renfermant ceux de ces genres dont les fleurs n’ont que deux étamines, on remarque bientôt que la plante est une Sauge, à la forme de la lèvre supérieure de la corolle, et à la disposition des filets des étamines qui sont articulés latéralement sur un filet. La forme des feuilles, leur disposition, la lèvre supérieure de la corolle visqueuse font enfin reconnaître la plante soumise à l’analyse.

Prenons pour second exemple l’Aubépine, Mespilus oxyacantha. Si l’habitude n’a pas encore appris à distinguer, au premier abord, que cette plante est de la famille des rosacées, voici comment l’analyse le fera connoître. La plante est visiblement de la division des bilobées ; sa corolle polypétale est insérée sur le calice, il est donc manifeste que la fleur est Polypétale périgyne. Cette classe, qui est la 14e, renferme dix familles ou ordres ; on s’arrête aisément à la 7e, d’après la considération des étamines indéfinies ; les feuilles alternes, le ca-