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nonce bientôt à l’observateur qu’elle est de la famille des labiées, pour peu qu’il ait déjà quelques connoissances des végétaux. Mais pour mieux suivre la marche élémentaire, reprenons la chose de plus haut. On trouvera aisément que la plante n’est pas de la division des unilobées ; on peut consulter à cet égard ce qui va être exposé bientôt. L’examen de la fleur y fait connoître que la corolle est monopétale, et posée sur le réceptacle ; on conclut donc de là, que la plante fait partie de la 8e classe, Monopetales hypogynes ; mais cette classe renferme onze familles, entre lesquelles il s’agit de distinguer celle dont la plante observée fait partie. On lira donc successivement le texte placé en tête de chacune des familles de cette classe, et on reconnoîtra que cette plante est une labiée ; car la fleur a son calice persistant, monophylle et denté ; sa corolle a deux lèvres ; elle contient deux étamines, et sur-tout le fruit consiste en 4 semences nues au fond du cal. On se confirme bientôt dans cette assertion, lorsqu’on remarque les feuilles opposées en croix, les tiges carrées, et les fleurs disposées par verticilles.