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tans, jamais uniformes dans une famille, ils sont propres seulement à distinguer les plantes d’un même genre, les unes des autres. On les emprunte de la racine, de la tige, des feuilles, de la couleur des fleurs, etc.

Il est facile maintenant de suivre dans une famille, dans les crucifères, par exemple, l’application de ces différens ordres de caractères. On remarque dans le chou, le navet, etc., les caractères primaires et uniformes, qui sont l’embryon à deux lobes, et les étamines hypogynes. Les caractères secondaires, presqu’uniformes, sont l’existence de la corolle, sa forme polypétale, et l’ovaire infère. On conclut aisément de là que les plantes qui composent la famille des crucifères sont contenues dans la 13e classe. Un autre caractère secondaire sert à distinguer cette famille de toutes celles de cette classe ; il consiste dans la manière dont les semences sont insérées à un double placenta latéral et opposé : on ajoute quelques caractères tertiaires demi-uniformes, tels que le calice de 4 feuilles et caduc, 4 pétales alternes avec les folioles du calice, 6 étamines dont deux plus courtes, l’o-