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D’après la division qu’on vient d’exposer, tous les végétaux sont disposés dans quinze classes, et on n’a emprunté, pour les distribuer de cette manière, que les considérations établies d’après l’examen des caractères les plus importans. Il ne s’agit plus que de former dans chacune de ces classes d’autres divisions. Les ordres sont fixés d’après des caractères qui ne sont quelquefois que d’importance tertiaire ; ils ne présentent en quelque sorte qu’une demi-uniformité, puisqu’ils sont inconstans dans une famille, et constans dans une autre. Tels sont la structure de la corolle, la situation respective du calice et de l’ovaire, la forme du calice, le nombre des parties sexuelles, etc. Les mêmes caractères servent aussi à diviser les ordres en genres ; mais les caractères employés à diviser les ordres, sont communément de plus haute importance, ou acquièrent de la valeur par leur réunion.

Il ne reste plus qu’une seule division à former ; le genre se partage en espèces, et les caractères qu’on emploie à cet effet, sont tirés de toutes les parties de la plante ; toujours incons-