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Parmi ces caractères il en est qui tiennent de si près aux essentiels, qu’ils semblent partager leur immutabilité : l’existence de la corolle, et sa forme monopétale ou polypétale sont employées avec avantage. Ainsi on partage chacune des trois divisions des plantes bilobées en trois autres, suivant qu’elles sont apétales, monopétales ou polypétales ; de l’une de ces divisions, celle qui renferme les plantes monopétales épigynes, on en a formé deux, suivant que les étamines ont leurs anthères séparées ou réunies ; cette seconde division ne contient que les fleurs composées, et les renferme toutes. Enfin, une classe contient les plantes diclines irrégulières ; ce sont celles qui ne peuvent être assujetties à aucunes règles d’insertion. Ainsi on a formé quinze classes fondées sur des caractères presque tous également importans, et dont nous mettons ici le tableau, afin qu’il soit plus aisé de rapporter chaque végétal à la classe dont il fait partie.