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celles qui n’ont qu’une seule enveloppe, quoiqu’elle soit quelquefois colorée, telle que dans le lys, la tulipe, etc.) l’insertion se fait sans support intermédiaire.

2°. Dans les fleurs qui ont les étamines insérées sur le pistil, l’ovaire est toujours infère, c. à d., placé sous le calice.

3°. Dans les fleurs qui ont l’ovaire infère, les étamines ne peuvent être insérées que sur l’ovaire ou le calice.

Tout cela posé, on observe que les plantes bilobées ne sont encore distribuées qu’en trois grouppes : et ces plantes sont en si grand nombre, qu’il est nécessaire de multiplier les divisions principales, et d’employer par conséquent d’autres caractères généraux : ceux dont on se sert sont presque uniformes, et ne sont que secondaires, puisqu’ils ne sont pas tirés des organes principaux ; mais s’ils ne sont pas absolument constans, du moins ils ne varient que par exception. Ces caractères secondaires sont employés sans enfreindre les lois de la nature, et sans rompre les liens qui unissent les ordres qu’elle a manifestement formés.