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tage à faire connoître cette insertion dans chaque plante. Ainsi, lorsque les étamines ont un support intermédiaire entre le filet d’une part, et le calice, le pistil ou le réceptacle de l’autre, l’insertion de ce support détermine celle des étamines.

Voici donc les végétaux distribués dans cinq sections : les acotylédones, les monocotylédones, soit hypogynes, soit périgynes, soit épigynes ; enfin les dicotylédones épigynes, périgynes ou hypogynes. L’insertion ne sera difficile à déterminer que dans quelques cas équivoques, et un peu d’habitude apprendra bientôt à rapprocher une plante inconnue de quelqu’autre qui lui sera semblable, et dont on connoîtra la place dans le système. C’est ainsi que la très-grande ressemblance qui existe entre toutes les plantes ombellifères, dispense du soin de reconnoître l’insertion des étamines dans l’une des plantes de cette famille, puisqu’il sera très-facile de la rapprocher du panais ou de la carotte. Au reste on facilitera la recherche de l’insertion, en observant que :

1°. Dans les fleurs apétales (on nomme ainsi