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sions. On se sert à cet effet de la position respective des organes sexuels, que l’observation démontre conformes dans les familles avouées généralement comme très-naturelles. De là naissent trois nouvelles divisions dans les plantes unilobées et bilobées. Les étamines sont insérées sur le pistil, sous le pistil ou sur le calice. L’insertion est dite épigyne dans le premier cas ; elle prend la dénomination d’hypogyne lorsque les étamines sont dessous le pistil, c. à d. sur le réceptacle ; enfin on la nomme périgyne lorsqu’elles sont sur le calice.

Cette insertion des étamines est néanmoins sujette à une loi presque constante, et qui la rend assez facile à déterminer : cette loi est que dans les fleurs monopétales, les étamines sont toujours attachées sur la corolle, et que dans les fleurs polypétales, les étamines ne sont jamais insérées sur la corolle, mais ces deux organes ont la même insertion. Ainsi l’insertion de la corolle détermine toujours celle des étamines ; et comme il est communément plus facile de reconnoître l’une que l’autre, le principe que nous venons d’énoncer sert avec avan-