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mille, le plus souvent au seul aspect, et sans même avoir recours à ces caractères.

C’est dans le Genera plantarum qu’il faut étudier la méthode naturelle, il est difficile d’en présenter l’ensemble dans un simple extrait ; nous nous bornerons ici à faire connoître les divisions générales qu’a fourni la considération des organes de la fructification. Ainsi, sans entrer dans aucun détail sur les causes qui ont déterminé à diviser ainsi les classes et les ordres, nous aurons soin seulement d’exposer le moyen de reconnoître une plante et d’en trouver le nom, d’après l’aspect de ses caractères extérieurs.

La semence est l’abrégé de la plante qu’elle doit produire, et il n’y manque que les sucs nutritifs, pour que le développement y fasse reconnoître les racines, la tige, les feuilles, etc. la structure de la semence est donc l’objet qui doit être le plus important à considérer dans une méthode naturelle ; puisque de cette structure dépend la conformation des parties qui constitueront la plante. D’ailleurs, n’est-ce pas pour la semence seule que la nature a prodigué tant de parfums, tant de brillantes couleurs,