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vantage, et cesseront de s’aveugler sur l’insuffisance de tout autre système.

Voici quelques observations relatives à ce Traité.

1°. J’ai employé la méthode usitée au Jardin des plantes, et les caractères génériques donnés par le citoyen Desfontaines ;

2°. Les noms latins des genres et des espèces sont ceux que Linnée a donnés, parce qu’ils sont généralement adoptés ;

3°. Les phrases caractéristiques des espèces sont souvent traduites littéralement des ouvrages de Linnée. J’y ai substitué, dans les autres cas, celles que le citoyen Lamarck a données dans l’Encyclopédie ;

4°. J’ai quelquefois, d’après l’avis des plus célèbres botanistes, transposé certaines espèces d’un genre dans un autre ;

5°. Il m’est rarement arrivé de ne donner que la phrase caractéristique : j’y ai presque toujours joint quelques particularités extraites des ouvrages de Lamarck et Ventenat, relatives à la disposition, des fleurs et des feuilles, leur forme, etc. ;

6°. Mais on ne doit pas oublier que ces caractères ajoutés ne sont quelquefois applicables qu’aux plantes qui croissent