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leur attention sur la conduite héroïque de M. de Mersen qui, je crois, mériterait d’être anobli (il n’est pas gentilhomme).

Il serait essentiel de joindre cette adresse de la ville d’Orléans à la suite du testament de Louis XVI.

Cette pièce inspirée par les sentiments et le courage a été déjà insérée dans la troisième édition de l’Orpheline du Temple.

En admettant cette addition, je présume que vous considérez aussi comme une tâche honorable celle de faire connaître à Sa Majesté la noble conduite de M. de Mersen. Vous pouvez, à cet égard, consulter la table du Moniteur et la Bibliographie moderne (au nom de M. de Mersen).

Comme ancien serviteur du Roy, comme ayant trouvé un azyle à Orléans sous le règne de la Terreur, j’acquitte la dette de la reconnaissance envers M. de Mersen qui jusqu’ici n’a point été récompensé après trois proscriptions.

J’ai l’honneur d’être, avec considération, Monsieur, votre très humble serviteur.

a. dutheil,
Ancien maréchal de camp.
Rue de Mont-Rouge n° 60.
Lettre de madame de Luchapt.

Monsieur, les événements appartiennent à l’histoire et à l’histoire qui s’en empare, mais les faits sont la propriété de ceux qui y ont figuré.

J’ai lu votre inimitable et bien touchant récit des dernières années de notre malheureux roi. La douleur d’un côté et l’horreur de l’autre sont les sentiments qui s’emparent de l’âme, en voyant tant de vertus et de constance la proie des brigands. Mais jugez, monsieur, ce que doit éprouver une femme qui, à chaque page, croit y