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l’exemplaire de l’ouvrage que vous m’avez envoyé qu’il me confirme dans la bonne opinion que votre talent et vos sentiments m’avaient inspirés. En vous assurant que je serai charmé de trouver l’occasion de vous en marquer ma bienveillance, je prie Dieu qu’il vous ait en sa sainte et digne garde.

frédéric-guillaume.
Bartenstein, le 8 mars 1807.

En recevant les Dernières années de Louis XVI, l’empereur François[1]d’Autriche ne répondit point en personne à François Hüe, mais il lui voulut bien envoyer un présent, témoignage de sa reconnaissance, comme il apparaît par la lettre suivante :

Sa Majesté l’Empereur d’Autriche a daigné me charger de vous remettre de sa part la boîte[2] que vous trouverez ci-jointe. Recevez-la, monsieur, comme un témoignage de l’accueil gracieux que cet auguste souverain vient de faire à votre intéressant ouvrage que vous lui avez soumis ainsi que du plaisir que lui a fait votre attention d’en faire parvenir aussi un exemplaire à LL. AA. II. et RR. Monseigneur l’archiduc, grand prince héréditaire et Madame l’archiduchesse[3].

Très charmé d’être l’organe de ce gracieux sentiment de mon auguste maître, j’ai l’honneur d’être, avec la considération la plus distinguée, monsieur,

Votre très humble serviteur,
th. young,
Secrétaire intime de S. M. l. et R.
Vienne, le 8 juillet 17807 (sic.).
  1. François Ier, né en 1768, mort en 1835, neveu de Marie-Antoinette.
  2. Nous ne savons quelle était cette « boîte » dont on a perdu le souvenir dans la famille Hüe.
  3. Le futur empereur Ferdinand Ier, alors âgé de treize ans, et sa sœur Marie-Louise, âgée de quinze ans, qui devint, par la suite, femme de Napoléon Ier.