Des nègres du Sud de l’Afrique
rendra au centuple ce qui y sera semé,
le bien comme le mal.
n croit généralement qu’il n’y a rien qui
ressemble tant à un nègre qu’un autre
nègre : c’est là une grande erreur, qui
provient souvent d’indifférence envers
la race noire ou encore de mépris à son
égard, ou tout simplement d’inattention.
Le mot de Pascal, que plus on apprend à connaître les hommes
plus on trouve d’esprits originaux, peut s’appliquer aux nègres.
En les étudiant et en les aimant, on est étonné de tout ce qu’on rencontre d’originalités chez eux et de talent et d’esprit, surtout quand on connaît leur langue et qu’on vit longtemps au milieu d’eux.
Au sud de l’Afrique, où on les dédaigne plus ou moins, on les désigne sous le nom méprisant de Cafres, ce qui, au fond, ne répond à rien, puisque c’est un mot arabe qui signifie infidèles — infidèles à Mahomet, ce que nous sommes également, — nom