Page:Frédéric Christol - L'art dans l'Afrique australe, 1911.djvu/53

Cette page a été validée par deux contributeurs.
23
à la recherche de peintures de bushmen
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

et autres logis bushmen et les trouvailles ont été du genre simple mais non dénuées d’intérêt : quelques fragments de poterie assez grossière, ornée d’incisions, sensiblement différente de ce que font actuellement les indigènes ;


objets provenant de cavernes de bushmen


des fragments d’œufs d’autruches, oiseaux qui n’existent plus dans la contrée depuis fort longtemps ; puis, de petits ossements d’animaux que nous n’avons pu identifier ; un fragment de pierre à polir (?) ; des bâtonnets taillés en pointe et durcis au feu ; enfin, des qibi, — ce mot bushmen se prononce avec un claquement de langue, — cette pierre dans laquelle on passait un bâton, ce qui en faisait un instrument contondant utile à quantité d’usages, servait surtout à démolir des fourmilières et des termitières dans lesquelles les Bushmen prenaient les œufs et des larves dont ils étaient, dit-on, très friands et que les colons, par dérision, nommaient riz de Boschjesmans[1].

Ces « qibi » ne sont pas sans rapport avec les marteaux en pierre qu’on a trouvés en Europe dans des tombes préhistoriques ou les pesons de bâtons en usage en Californie.

  1. L’Afrique Australe, F. Hoefer, 1845.