briller ; mais à la fin nous rencontrâmes près d’une masure un Boer à la barbe hirsute et à la chevelure embroussaillée qui, tant bien que mal, nous renseigna sur la direction à prendre pour atteindre la ferme d’Appledorn.
Après avoir traversé des plaines s’étendant à perte de vue, et dans lesquelles on peut parfois entrevoir une troupe d’antilopes lancée à fond de train, nous étions, le soir, dans une famille anglaise et aimable, — ces qualificatifs vont souvent de compagnie, la grammaire ne s’y opposant pas et l’entente cordiale non plus ; — de plus, nos hôtes parlaient français ce qui ajoutait un charme sensible à notre visite intéressée.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3d/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Christol_-_L%27art_dans_l%27Afrique_australe%2C_1911_Lettrine_page_50.png/300px-Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Christol_-_L%27art_dans_l%27Afrique_australe%2C_1911_Lettrine_page_50.png)
C’est tout au bord du Calédon qu’on nous conduisit le lendemain matin dans un endroit d’accès difficile, surplombant un