tures reproduisant une même technique et une même conception artistique.
M. Christol veut bien rappeler que j’ai dit, dans mon Histoire de l’Écriture, que ces peintures figuratives étaient une manière d’écrire, c’est-à-dire un moyen de fixer certains événements, soit de guerre, soit de chasse, et d’en perpétuer le souvenir. Peut-être est-ce aller un peu loin.
Que manque-t-il à ces peintures pour être de l’écriture ? Il leur manque le caractère conventionnel qui transforme l’image en un signe et la généralise. L’image c’est de l’art ; du moment où elle prend ce caractère général qui en fait l’expression d’une idée, elle perd la vie et s’immobilise aux traits d’un hiéroglyphe.
On serait plutôt tenté de reconnaître de l’écriture dans les granités étranges, découverts par les missionnaires allemands dans le pays des Damara, au nord-ouest de la Colonie du Cap, et que M. Christol reproduit d’après une photographie. Ces bizarres inscriptions, formées, comme il le dit, de lignes tout à la fois régulières et incohérentes, agrémentées de