église pouvant contenir environ sept cents auditeurs, que nous avons eu le privilège d’inaugurer le 3 juin 1906, devant une foule évaluée à quatre mille personnes, après sept ans de collectes ou de tournées de
porte principale de l’église d’hermonconférences dans tout le
sud de l’Afrique…
Nos cœurs, cela va
sans dire, resteront malgré
les distances très attachés
à ce modeste endroit
caché à l’extrémité
du noir continent et
nos vœux accompagnent
notre ami et frère, M. H.
Bertschy, qui a été appelé
à nous remplacer.
Au moment de terminer ces pages, faites d’observations, d’études et d’expériences, résultat de vingt-six ans passés au milieu des noirs, après avoir aussi constaté les transformations intellectuelles et morales réalisées par l’œuvre missionnaire au milieu d’eux, nous ne pouvons mieux faire que répéter une parole d’un esprit des plus fins et des plus sagaces de notre temps, H. Taine[1] : « Le vieil Évangile est encore, aujourd’hui, le meilleur auxiliaire de l’instinct social. »
- ↑ Les Origines de la France contemporaine.