D’autres tailleurs en bois produiront des animaux d’une
finesse et d’une distinction qui surprennent. Il est certain que
cuillère
faite par un zambézienbon nombre de ces œuvres se rattachent le plus souvent
au principe cher à l’école de l’art pour l’art, car le Zambézien,
qui met sur un couvercle de plat un éléphant ou
un hippopotame, a pour premier désir de représenter le
mieux possible les pachydermes royaux de son pays, sans
se soucier beaucoup de la question de l’art appliqué à
l’industrie ; de même pour cet autre qui façonne un crocodile,
qui taille des canards sur le manche d’une cuiller,
ou qui place des tortues sur le sommet d’un pot. Entre
parenthèses, ajoutons que les pots en bois sont très divers,
souvent très artistiques
dans leurs moindres détails,
et comme chez les
pot en bois sculptéanciens Grecs de noms
fort différents, correspondant
à leurs
destinées particulières,
et cela
n’est pas une
des parties les
moins intéressantes
de l’imagination
si ingénieuse et si riche
des Zambéziens.
Le célèbre missionnaire Livingstone avait observé que les enfants même s’ingéniaient