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Mon voyage au Zambèze



« Celluy chevauche bien à l’aise, que la grâce de Dieu porte ; celluy nage bien et seurement, à qui Dieu soustient le menton. »


(Le Livre de l’internelle consolacion.)


Hermon, août.



A ujourd’hui il y a quinze jours que je revenais d’un voyage aux bords du Zambèze, et il m’est difficile de dire ma reconnaissance et ma joie en revoyant la petite fumée qui s’élevait au-dessus de la maison missionnaire d’Hermon.

Mon voyage, qui a duré juste six semaines, me semble cependant avoir été comme un beau rêve, fait dans du bleu et de la lumière. Nous étions plusieurs amis